La boue

Nous ne parlons pas très fort en ce moment car notre énergie est dépensée à lutter contre la boue.


Voici une photo de notre cour, que j'ai pu faire un jour de calme ou la pluie n'avait pas fait son apparition ! Nous traversons ce terrain piégeux grâce à un stock de palettes récupérées chez bricomachin à Sourdon. Mais ces dernières montrent déja des signes de faiblesse : maculées de boue et trempées en permanence, elles se montrent de plus en plus glissantes et, par la même, de moins en moins coopératives. L'entorse nous pend au nez qui coule et nous redoublons de prudence...

C'est calme...

Novembre s'écoule doucement, entre bruine et froidure. L'actualité la plus palpitante est certainement la mise en place de la toiture de la chaufferie. Encore un petit effort et nous aurons un morceau de maison terminé pour de bon (mais ne nous embalons pas tout de même : on trouvera bien un truc ou deux a laisser en plan).

Sinon on refait aussi toute l'arrivée de l'électricité et samedi c'est le karaoké de l'école et, euh, mercredi prochain je vais aller acheter du bois encore vivant. Hein ? Comment ça c'est pas très intéressant les nouvelles ?...

J'ai marché dans la montagne

De mon coté, pendant ces courtes vacances, je suis allé faire un tour à Briançon, ou j'avais prévu de longue date de tirer le portrait aux bouquetins et autres chamois locaux. Autant vous le dire tout de suite ; concernant les chamois, ils ont du bien rigoler en nous regardant tenter des les approcher discrètement. On la leur fait pas, aux chamois...
Le bouquetin est un animal bien plus civilisé. Pour peu qu'on prenne le temps de le chercher et qu'on finisse par le trouver, il ne court pas se réfugier dans les hauteurs des pierriers dès qu'on l'approche de moins de 100 mètres... Non point.
Il suffit de se montrer calme et respectueux pour que ce géant des alpages daigne nous tolérer dans son environnement direct. Et ça aussi, c'est trop la classe ! (un peu, donc, comme les chatons, pour ceux qui suivent...).
Un grand moment de plaisir que de s'allonger par terre et de regarder un groupe de bouquetins vivre.

Raoul Mapoule !

J'étais en train de discuter tranquilement avec Eric, notre fermier attitré et grande gueule communale, lorsqu'une maman chat à pénétré dans la cour, suivie de ses trois chatons, tous roux. J'ai attrapé le dernier, le plus petit et je l'ai couché sur le dos dans le creux de ma main pour lui gratter le ventre. Dans l'instant, il s'est mis à ronronner de plaisir en étirant ses pattes arrières... Immédiatement, ma décision était prise : j'allais sournoisement kidnapper cette petite boule de bien-être et pretexter de la dangerosité d'une cour de ferme pour expliquer sa soudaine disparition. Heureusement la chance était avec moi : d'après Eric, le chaton était à donner. Un petit tour à coté, chez les propriétaires, et l'affaire était conclue, le chaton transporté en T-shirt jusqu'à la maison.
Au moment où j'écris ces lignes, Raoul Mapoule dort sur mon épaule.
C'est vraiment trop la classe, un petit chat à la maison.

Je n'y suis pour rien...

Absence de nouvelles depuis un mois : ce n'est pas grâce à ma mauvaise volonté mais plutôt à celle de France Télécom/orange de m**** qui, suite à une erreur de coupure de ligne, nous ont privé d'internet PENDANT UN MOIS ET UN JOUR, tout en nous promettant son retour à peu près toutes les semaines......
J'en reste sur le cul et je dis bravo à notre opérateur national favori.
En tous cas, le temps de finir le mur de la chaufferie et de remettre une cheminée d'évacuation à la chaudière (il fait 12 ce matin, dans la maison...) et je reviens vous annoncer les nouveautés à Coullemelle (il y en a !).

L'anniversaire avec les copains.

Et c'était encore l'anniversaire de Louison samedi !... Un grand merci à tous pour les beaux cadeaux et la présence de chacun. A noter que, cette année, les filles ont aussi été invitées !!

Le brame le plusse pire de tous les temps

Alors voila... Il y avait donc deux weekends prévus pour aller écouter nos amis les cervidés en forêt de Compiègne. Seuls des nantais courageux avaient annoncé leur venue pour le premier mais... prise de retard imprévue, intendance dépassée, horaire de départ atomisé, analyse radicale de la situation : la Bretagne du sud n'est pas arrivée jusqu'à Coullemelle et, seuls face à une flemme tenace : nous nous sommes dis que, c'est pas grave, hein, on ira la semaine prochaine.
Or les troupes étaient bien la sept jours plus tard : Klôd (ben oui...), Safder, Caroline et Lola (une équatorienne égarée en Picardie) furent embarqués promptement avec les trois enfants et zou ! direction la fôret.
Il pleuvait légèrement à notre arrivée. Bien. Pas de problème, aucun enfant en sucre ni adulte allergique à l'eau et nous voila marchant de nuit sur un chemin forestier. Le bruit régulier de l'eau sur les feuilles nous empechait surement d'entendre les cerfs les plus lointains mais, pour autant, les plus proches ne faisaient pas beaucoup de bruit... Puis, avec la pluie qui commençait à s'accentuer, tendre l'oreille fut de plus en plus difficile, d'autant que l'intensité de l'averse nous contraint rapidement à enfiler les capuches (on entend bien moins bien...) avant de nous poser la question du bienfondé de notre présence en pleine forêt sous un orage quasi-tropical.
Alors voila, on est rentrés. Forcément.

Et vous vous demandez pourquoi j'ai mis un pigeon en photo : c'est un nouveau pensionnaire, trouvé la semaine dernière et qui se porte bien, merci pour lui. C'est un "pigeon rameur", et son nom c'est "cacahuette qui s'est cassé la trompette".....

Septembre, c'est aussi l'anniversaire de Louison

Traditionnellement, nous fêtons en septembre l'anniversaire de Louison. Cette année n'a pas dérogé à la règle. Il y a eut le raout officiel... et le "off".... Mais septembre est aussi le mois du traditionnel brâme : de belles photos en perspectives pour les weekends à venir !

Bricolage ?? Même pas peur...

Petit retour en arrière pour admirer l'avancée spectaculaire des travaux...
Oui, c'est bien notre maison que vous voyez,la cour et la grange en tout cas. On peut dire que nous venons de toucher le fond. La remontée prendra probablement de nombreuses années mais reste inéluctable... Le moral se doit de suivre !

A ce sujet : un grand merci à ceux qui sont venus nous prêter main forte cet été : on peut dire que ces deux jours de travaux divers et variés ont été l'impulsion nécessaire à la bonne progression du boulot pendant ces vacances : à l'heure où je vous parle, Klôd et moi terminons les parois et le placo de la grange !!!

Bon, il n'y que la fin de soirée qui n'aura pas été à la hauteur de nos attentes mais c'est promis, Jérome : c'est pas de notre faute, on y est pour rien...

On a vu Louison dans le métro !

...et il n'était pas peu fier, le jeune prodige coullemellois. C'est donc le long de la ligne 4 que nous avons erré à la recherche du trop rare "4 par 3" avant de tomber nez dessus à la station Saint-Michel.
Le temps de descendre de la rame et, pour Emile, de faire "pouet" dans le ventre de quelques parisiens surpris, et nous voila posant devant la fierté familiale du moment... Les plus petites affiches de couloir nous ont, elles, échappé. Nous n'en avons pas croisé....

C'est le début...

Salut les gens !

Début du petit blog, portrait de famille.
Ceux qui veulent se tenir au courant de l'actualité
palpitante de Coullemelle-des-Bois reviendront !

Photo : à Bellechaume, dans l'Yonne : petite ballade vers une mare restée fameuse aux yeux de beaucoup.